lundi 29 août 2011

658 de John Verdon. Grasset, 2011


Titre original : Think of a number

"Pensez à un nombre entre un et mille -le premier qui vous passe par la tête. Retenez-le bien. A présent, voyez comme je connais vos secrets. Ouvrez la petite enveloppe".
C'est la proposition faite à Mark Mellery dans une lettre anonyme.



Celui-ci ne tarde pas à paniquer puisque la petite enveloppe contient le nombre exact auquel il avait pensé - 658, alors même que ce nombre n'évoque rien pour lui.
Une deuxième lettre finit de l'alerter, celle-ci faisant allusion à ses problèmes (passés) avec l'alcool.


Mellery sollicite alors un ancien camarade de fac et ex-inspecteur du NYPD, David Gurney qui, bien que jeune retraité, accepte de mener l'enquête. Il sera très vite amené à traquer un tueur astucieux, qui se joue des services de police et qui semble avoir choisi de nombreuses autres cibles que Mark Mellery.




658658658658658658658658658658658658658658658658

L'idée de départ de ce roman m'avait interpellée, aussi, je me suis rapidement plongée dans la lecture de ce thriller et l'ai dévoré.

C'est un thriller, certes, mais il n'est absolument pas flippant, ce qui fait qu'on peut le lire sans être obligé de "reprendre son souffle" comme c'est le cas habituellement avec ce genre de romans.

C'est un livre plaisant à lire. L'intrigue est captivante et la façon dont est menée l'investigation est très intéressante. En effet, même si David Gurney est l'élément principal du groupe d'enquêteurs, plusieurs personnes collaborent : policiers de plusieurs villes, psychologue, médecin légiste...

Je n'ai cependant pas été complètement happée par ce roman...  trop souvent agacée par les innombrables comparaisons que l'auteur utilise (du genre : "la voix de la rouquine était aussi indéfinissable que sa tenue" "il se retournait nerveusement dans le lit tandis que son cerveau ne cessait de se heurter au problème, tel un homme qui, dans un rêve, serait incapable de retrouver sa clé et ferait le tour de la maison en essayant interminablement toutes les portes et les fenêtres fermées").

Dommage... sans ça 658 aurait pu rejoindre ma liste de coups de cœur... 
Malgré tout, ça reste un très bon roman que je vous recommande!




jeudi 25 août 2011

"Et pourtant, on les élève de la même facon!!!"

Et bien : non!


Je m'explique...???


En fait, aujourd'hui, je voulais juste réagir à cette phrase que j'entends parfois dans la bouche de parents, constatant les différences (de comportement, principalement )de leurs enfants, malgré le fait qu'ils les élèvent "de la même façon".


Je ne suis absolument pas convaincue qu'on les élève de la même façon, nos loulous.
Même si, évidemment, on se base sur des valeurs, une culture familiale, une idée générale de ce qu'on souhaite leur inculquer, leur apporter, leur offrir... on NE PEUT PAS les élever de la même façon!!!


Pourquoi??? 
Je n'arrive pas à classer mes arguments, alors je vous les livre en vrac :

- Nous, parents, n'avons pas le même âge, la même maturité, le même vécu, les mêmes expériences, n'avons pas forcément la même situation professionnelle, n'habitons pas obligatoirement au même endroit... à la naissance de chacun de nos enfants.

- Quant à nos enfants, ils ont chacun leur personnalité, leurs goûts, leurs capacités, leurs besoins, des réactions différentes face à certaines situations... qui font qu'on ne peut pas nécessairement agir/réagir de la même façon avec chacun d'entre eux.


Pour finir, je vais citer une de mes collègues qui a dit un jour quelque chose que j'aime beaucoup :
"avant, j'avais des principes, maintenant, j'ai des enfants!".

jeudi 18 août 2011

La vie secrète d'une mère indigne de Fiona Neill

Celui-là, je ne l'ai pas emmené dans ma valise, mais je l'ai lu juste avant de partir... 

Il aurait pourtant largement eu sa place dans une valise d'été.
A l'image de tout autre roman estampillé "chick lit" ("littérature de poulettes") (Bridget Jones, L'Accro du shopping, Le Diable s'habille en Prada, etc.)



La Vie secrète d'une mère indigne de Fiona Neill, Fleuve Noir, 2009


La mère "indigne", c'est Lucy Sweeney : la trentaine, mère de 3 garçons pleins de vie, épouse d'un architecte qui ne pense presque qu'à son projet de bibliothèque à Milan, et femme au foyer débordée. 

Lucy ex-productrice reconnue d'un journal télévisé n'avait pas pour vocation d'être mère au foyer, et pourtant c'est le choix qu'elle a fait après la naissance de son premier enfant.
Et c'est le rôle qu'elle endosse tant bien que mal, avec un sens de l'organisation peu développé et une facilité étonnante à se fourrer dans des situations embarrassantes.


Alors que son couple traverse une période de misère sexuelle, elle se met à fantasmer sur "père-au-foyer" sexy, qui n'est pas indifférent aux charmes de Lucy. 
(Je ne vais évidemment pas vous révéler si oui ou non elle va assouvir ses fantasmes...)


On suit donc la vie quotidienne de Lucy, ses gros problèmes d'organisation, ses rendez-vous avec ses 2 meilleures amies aux vies sentimentales très éloignées de la sienne (la 1ère, fraichement séparée se partage entre son nouveau petit ami et le coloc' de ce dernier, et la 2ème a une relation depuis de longs mois avec un homme marié), les réunions de parents d'élèves menées par "mère-efficace"... et toutes ses boulettes.


C'est léger, drôle, un peu agaçant aussi par l'énormité des situations dans lesquelles Lucy se fourre, son incapacité à gérer des choses "simples"... mais ça se lit facilement, avec le sourire.


Et puis mine de rien, derrière la légèreté apparente du propos, il y a aussi une réflexion sur le couple, sur le fait qu'il peut être rudement mis à l'épreuve avec le travail, les enfants, la fatigue...


D'ailleurs, je trouve que le titre original (The Secret life of a slummy mummy) et encore plus la traduction ne reflètent pas très bien le contenu du roman... 
Ils mettent principalement l'accent sur la "mère" et pas suffisamment sur la "femme".
En aucun cas, Lucy est une mère "indigne". C'est une bonne mère, avec un sens de l'organisation pitoyable, mais c'est d'abord une femme et une épouse qui se questionne sur son couple.


Quoi qu'il en soit, ce fût une lecture plaisante, suite à laquelle j'ai picoré La Délicatesse de David Foenkinos, puis j'ai dévoré L'Armée furieuse de Fred Vargas... dont je vous parlerai prochainement!!!














samedi 6 août 2011

Dans ma valise...

J'ai emmené:
- La Délicatesse de David Foenkinos (lecture en cours)
- Les Chaussures italiennes de Henning Mankell
- Sexe, diamants et plus si affinités de Lauren Weisberger

Et ma dévoreuse de livres de belle-soeur vient de me prêter :
- L'Armée furieuse de Fred Vargas

Aaaah si seulement j'étais partie seule....
(mon téléphone ne permettant pas les mêmes possibilités qu'un ordi, on va faire comme si cette dernière phrase était rayée, hein!?)
;-)