vendredi 28 juin 2013

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Suite du travail effectué lors de mon stage. 
Je n'avais pas abouti la rédaction de cette "brève" lors du stage, et je l'ai un peu complétée aujourd'hui... 

(*) Il aurait fallu que je donne un titre à ma brève, pour donner le ton de cette dernière... Mais, j'avoue, je sèche... 

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Bonheur fantôme / Anne Percin. Le Rouergue, 2009



Dans un petit village de la Sarthe, Pierre, 28 ans, vit dans une maison décrépite, avec chiens et chats qu'il a recueillis.

Il y a 2 ans, il a plaqué sa vie parisienne, et R. son grand amour, pour venir s'installer là, à La Flèche, ce village où les habitants l'ont accueillis sans poser de question.

Pierre nous fait part de sa vie au jour le jour. Il partage notamment son temps entre sa boutique de brocanteur et le projet d'écriture d'une biographie de Rosa Bonheur. Il s'est en effet entiché de cette peintre du XIXème siècle, une femme libre dont les choix de vie le touchent particulièrement.


Des éléments diffus de son histoire et de ses souffrances passées nous éclairent progressivement sur sa vie actuelle.

Dans ce texte, pas de dialogue. Pierre retranscrit ses échanges avec les habitants de la Flèche ou ses proches.
Ce seul point de vue accentue l'impression de mise à distance, de fuite, de volonté de Pierre se forger une carapace affective pour ne plus souffrir, ne plus être abandonné.



Pierre ne veut plus souffrir, mais il ne peut s'empêcher d'aimer. Il est submergé par l'amour. Cet amour qui l'avait déjà sauvé du néant, dans son autre vie, et contre lequel il ne peut pas lutter.


Dans ce premier roman pour adultes, Anne Percin met en scène le personnage principal de son tout premier roman, Un point de côté, paru en 2008 chez un éditeur jeunesse (Thierry Magnier).
(que je vais m'empresser de lire)








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 Rappelez-vous, je vous ai déjà parlé d'Anne Percin :
Comment (bien) rater ses vacances (Rouergue, 2010)



samedi 22 juin 2013

Reboostée!!!

Lorsque j'étais petite, je faisais un cauchemar récurrent, lié à l'école : 
Je me retrouvais vêtue d'un pull (t-shirt) et d'un collant dans la cour de l'école, sans chaussure, entourée de tous mes camarades. Bien que ma maison se trouvait (pour de vrai) à 2 pas de là, il m'était impossible de rentrer m'habiller autrement... je ne pouvais pas avancer...

Je n'ai pas l'impression d'avoir été traumatisée par ma scolarité, et pourtant, aujourd'hui, régulièrement je fais un autre cauchemar en lien avec l'école avec quelques variations. En général, je dois aller passer un examen et ça me met dans un état incroyable de stress.

Lorsqu'on est installé dans le monde du travail, à moins d'une reconversion ou à quelques autres exceptions près que je ne détaillerai pas ici, on ne va plus à l'école.
On ne suit plus des cours (ouf!), en revanche, on peut partir en formation.
Je reviens justement d'une super formation!

(qui a dit : "tout ça pour ça???") 

Une formation menée par une excellente formatrice, où j'ai appris à rédiger des "brèves de lecture".

Une "brève de lecture", qu'est-ce donc??? A vrai dire, je n'ai pas envie de vous faire un compte rendu de ma formation ici-même. Ce n'est pas le lieu pour ça. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'une brève de lecture est un texte qui permet de rendre compte d'une lecture et surtout de donner envie aux autres de lire le livre en question. (Évidemment, cela fonctionne avec d'autres supports : CD, DVD...)

Pour vous donner un contre-exemple, ou plutôt, plusieurs contre-exemples, à chaque fois que je vous ai parlé d'un bouquin, ce n'était pas une brève de lecture (enfin... je vais quand même faire un petit tour rétrospectif dans mes notes, sait-on jamais, j'en trouverai peut-être une qui s'en rapproche!?).

A titre d'exemple pas forcément abouti, voici ce que j'ai rédigé au cours de ma formation.

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C'est la vie

Öko, un Thé en hiver / Mélanie Rutten. MeMo, 2010

C'est l'hiver. Madeleine est morte. Tout le monde se retrouve pour son enterrement. On rend un dernier hommage, on partage, on fait le plein de souvenirs.
Chacun part se confronter à son deuil.
A l'image d'Öko, qui aurait bien aimé repartir avec Nour.
Qui sans oublier Madeleine va ouvrir son cœur à un nouvel ami.

La mort, l'amour, la jalousie, l'acceptation de l'autre... autant de thèmes et de sentiments que Mélanie Rutten traite tout en subtilité et avec justesse. Ses dessins à l'aquarelle et au crayon accentuent la poésie et la douceur d'une histoire qui suit le fil des saisons pour illustrer la vie.
Amitié et émotions sont au cœur de ce livre et des 3 autres albums où Mélanie Rutten met en scène Öko, Nour et les autres.

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La dernière phrase, je l'ai ajoutée à l'instant... Je me rends compte que je n'ai pas suffisamment insisté sur le fait que c'est un album parfait pour aborder la question de la mort avec les enfants.

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Une autre partie du fruit de ma formation la prochaine fois.

samedi 8 juin 2013

Myope comme une taupe


Il y a quelques temps, je suis tombée sur un panneau publicitaire qui m'a vraiment parlé (le fait est tellement rare, que forcément ça m'a marquée!).
Bon, enfin, parlé, pas comme
les gens qui ont planché sur cette pub l'ont imaginé/espéré, puisque je ne me rappelle même plus de qui elle émanait précisément (je ne suis pas du tout une bonne cible publicitaire).

On y voyait un homme, musclé, torse nu... apparemment très attirant.
"Apparemment", puisque l'image était complètement floue.
Une pub pour un opticien me semble-t-il, ou de je-ne-sais-qui qui nous encourageait à faire contrôler notre vue...


J'ai comme eu l'impression que cette pub me faisait de l’œil (ah ah ah), en me disant "tu te souviens???".

Parce que oui, précisément, je me souvenais!

Je me souvenais de toutes ces fois où, ado, à la piscine ou à la plage (avant d'avoir, enfin, des lunettes de soleil à ma vue), je demandais "et lui, il est comment?", tout en ayant l'air ridicule à force de dévisager quelqu'un (sans le voir vraiment) en plissant les yeux.

Je sens que ça parle à certain(e)s d'entre vous également, n'est-ce pas!?!
Et là, je vous sens trépigner d'envie de citer tous les désagréments liés à notre "trouble de la vision" (hum... plus qu'un simple trouble de la vision... parfois ça relève du handicap social! On y reviendra).


Pour les porteurs de lunettes correctrices, le gros dossier, c'est la piscine !
Ca commence par la buée sur les verres quand on entre et ça continue avec l'impossibilité de distinguer nettement quoi que ce soit (du beau gosse à la pendule, en passant par le maître nageur qui fait signe (à nous? à notre voisin?) de libérer la ligne d'eau...).


Les mêmes se plaindront de la difficile équation lunettes de vue/soleil... Si les verres correcteurs existent en version teintée, ça implique une gymnastique impossible entre les 2 paires de lunettes.
Par exemple lorsqu'on entre dans un tunnel ou qu'on en sort en conduisant, ou encore lorsqu'on fait la moindre activité où l'on alterne les phases "extérieures" et "intérieures".

Que dire de l'obligation chaque matin de dépoussiérer les lunettes qui nous ont attendu sur la table de nuit???

Et je n'ai pas abordé le "handicap" que ça peut impliquer sur le plan de la séduction lorsqu'on est ado!!!

Si vous avez une trentaine d'années comme moi et que vous avez regardé certaines séries télévisées (officiellement ou non), rappelez-vous des personnages à lunettes!!! Des stéréotypes d'intellos, accessoirement boutonneux, avec une vie amoureuse désespérement inexistante...  

Vous vous souvenez d'Annette, par exemple?


Magalie Madison dans Premiers baisers (AB Productions)


La meilleure amie de l'héroïne de Premiers baisers, série "(cu-)culte" de TF1 dans les années 90!
(Certains me diront peut-être qu'elle avait un amoureux... je ne sais plus... en tout cas, elle avait beaucoup moins de succès que sa copine!!!)

(J'avais quasi les mêmes lunettes à l'époque... la couleur vive en moins...hum...bref.)

Et les lentilles, alors, me direz-vous!?
Je ne peux pas vraiment en parler, je n'en ai porté que 2 jours en tout dans ma vie...
Mais je pense ne pas trop me tromper en citant rapidement quelques désagréments qui leur sont liés :

- en perdre une,
- se retrouver avec les yeux explosés lorsqu'on fait une nuit blanche ou qu'on découche de manière imprévue,
- être obligé de porter ces-p...n-de-lunettes-qu'on-déteste parce qu'on a une conjonctivite...

Mais qu'on porte des lunettes ou qu'on soit adepte des lentilles, le problème majeur, c'est la nuit (lorsqu'on ne découche pas) alors qu'on a posé lentilles ou lunettes!
Pour commencer, si l'on se réveille au beau milieu de la nuit, on est obligé de mettre le nez sur le réveil pour voir l'heure qu'il est.
Ensuite, si l'on doit se lever pour une raison ou une autre, 2 options (désagréables) s'offrent à nous : 1) éclairer pour ne pas se cogner dans un mur ou une table basse, et de fait être totalement réveillé ou 2) ne pas éclairer pour ne pas être totalement réveillé... et se cogner dans un mur ou une table basse!

Bref, la myopie, c'est la merde!!!

Une solution s'offre à celles et ceux qui n'en peuvent plus de tous ces désagréments, des lunettes, des lentilles... 

Une solution coûteuse et douloureuse... l'opération au laser!
 

J'y reviendrai peut-être un jour, mais avant cela, je précise que le résultat est vraiment vraiment satisfaisant!

Enfin... satisfaisant à l'exception de 2 choses :
1) Plus de lunettes pour camoufler les yeux cernés! Je constate que je suis contrainte d'user de subterfuges que je n'avais jamais employé jusque là ... Du coup, je passe plus de temps dans la salle de bain...(à moins que cela ne soit lié à l'âge!?)

2) J'ai perdu l'avantage des myopes (il y en avait tout de même un, majeur!) qui voient très très bien de près... 
Avantage qui faisait de moi une véritable pro lorsqu'il s'agissait de retirer une écharde!






(Moralité : les (ex-)myopes ont toujours une raison de se plaindre!)





samedi 1 juin 2013

En ce moment, je monte le son...

... sur ces quelques titres.

Ne cherchez pas de cohérence... il n'y en a pas!


 Some better day / I Am Kloot

Tiré de l'ambum Let it all in, que j'écoute (presque) en boucle en ce moment dans ma voiture.

Let it all in / I Am Kloot. Shepherd monn, 2012


Presque, parce que j'alterne avec cet album :

The Lumineers / The Lumineers. Dualtone, 2013


Dont vous connaissez certainement le titre suivant :

Ho Hey / The Lumineers



Quoi d'autre ?


Can't hold us / Macklemore & Ryan Lewis (feat. Ray Dalton)

 Thrift shop / Macklemore & Ryan Lewis (feat. Wanz)


Autant vous dire que j'attends avec impatience de découvrir l'album dans son intégralité :

The Heist / Macklemore & Ryan Lewis. Macklemore, 2012







Thématique "love" dans les 2 titres suivants :


LoveSong / Vanessa Paradis
(Live, extrait de l'émission C'est à vous France 5, 18 mai 2013)



I love you / Woodkid



Et pour finir, absolument pas une nouveauté, mais un morceau qui passe encore souvent à la radio, et qui me donne bien la pêche!
Comme je suis super sympa, je vous "offre" une vidéo du clip sous-titré en espagnol! (hé hé hé, ça me fait marrer...)

I kissed a girl / Katy Perry



Voilou! 
Et vous, vous montez le son sur quoi en ce moment???
(pourquoi pas un petit post sur vos coups de coeur, très bientôt??? hein!? alors, allez-y les gens : REPONDEZ!!!)